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13 janvier 2007
JB:
Toute une journée que j'ai intitulé la journée de la tomberie. Cela commence avec Marie qui au moment de monter les marches de l'escalier
du quai avec l'eau qui nous brassait beaucoup a glissé et s'est retrouvée à l'eau toute habillée et avec ses lunettes en plus. Je ne sais
qu'est-ce qui l'a piqué mais disons qu'elle est remontée à bord aussi vite qu'elle en est tombée et ce, sans perdre ses lunettes. Il est
vrai que Fern lui criait, en blague, fait attention aux requins mais quand même pas drôle comme blague. Ce qu'on a ri en revenant vers le
bateau Marie encore plus que nous car elle nous informait que ce n'était pas inusité de sa part de se mettre dans le trouble comme ça.
Elle a apparemment le don de se mettre les pieds dans les plats mais que cette fois-ci ça gagnait la palme. Nous la laissons sur le
bateau et nous retournons finir nos corvées.
9h45 AM nous levons l'ancre et nous sommes repartis pour notre prochaine destination Black Point à Great Guana Cay. De belles grosses
vagues entre 2 et 4 pieds avec un vent entre 20 à 25 nœuds mais dans le nez. Cependant les vagues sont longues donc on fait du surf et
n'ayant qu'une dizaine de milles à couvrir en deux heures nous sommes rendus.
Marie s'est changée et elle est prête à venir visiter ce nouvel endroit. Cette fois nous prenons vraiment notre temps de bien nous
accoster au quai avant de commencer quelques manœuvres que ce soit. Surtout Marie qui prend beaucoup plus ses aplombs avant de faire un
geste. J'ai découvert dans notre recherche pour nos provisions une landromate pour faire notre lessive et qui semble flambant neuve, donc
je vais faire cette corvée. C'est samedi mettons qu'il n'y a pas grand-chose d'ouvert et de plus celle qui fait du pain est partie pour
Nassau pour des funérailles de deux personnes décédés donc pour le pain ça n'ira pas avant lundi prochain. C'est une île qui compte
environ 300 habitants donc pas beaucoup d'habitations et pas beaucoup de rue non plus bien Marie, qui décide d'aller visiter les alentours
pendant la corvée du lavage, a réussi à se perdre et a vue l'heure de retrouver l'endroit ou elle nous avait laissé. Faut le voir pour le
croire il n'y a qu'elle pour me faire des choses comme ça.
A notre arrivée au landromate, ce qui nous semblait être le propriétaire avait des problèmes avec une sécheuse et deux autres hommes
essayaient de trouver le trouble en consultant le livre d'instruction. Moi, grand talent, j'offre les services de mon chum sans même le
consulter comme si c'était dans les choses normales. Celui-ci me fait une paire de yeux et m'avise qu'il n'y connaît pas grand-chose dans
les sécheuses au propane. Je sers quand même d'intermédiaire entre eux afin de répondre aux questions de Monsieur Le Réparateur. Fern
n'aime pas le multimètre du gars et retourne au bateau pour chercher le sien car le sien a plus de possibilités de lecture et enfin il
veut savoir la fin de l'histoire de ce bris. Au bout d'une heure d'examens et d'essais, il vient à la conclusion que c'est le module pour
la valve d'allumage qui faisait défaut. Mon champion quand même mon chum. Il a trouvé même s'il m'avait avoué de ne pas connaître ça. En
fait on fini par apprendre que le premier monsieur blanc est un résident et que le Bahaméen sur place semble être lui le propriétaire.
Donc pendant que j'attends la fin de ma lessive nous allons prendre une réservation au restaurant de Lorene's Cafe pour notre souper afin
de manger une première fois du conch. Elle nous attend pour 18h00 et qu'il y aura du conch au menu.
En attendant la fin de la journée nous avons visité l'endroit et nous avons fait la rencontre d'un couple que nous avions vu à Nassau, des
québécois et qui ne sont pas à leur premier voyage ici. Ils nous ont informé que nous pouvions faire une partie de notre trajet par
l'intérieur des terres que nous n'étions pas obligé de prendre la mer qu'il y avait assez d'eau surtout pour un bateau ayant un petit
tirant d'eau comme nous. Fern est ravi de cette nouvelle car elle vient de nous enlever une pression étant donné que Marie doit reprendre
l'avion à Georgetown pour le 17 et nous avons aussi l'arrivée de notre prochaine visite le même jour et si la mer est mauvaise pour les
gens d'ici elle l'est aussi pour nous. Nous avons aussi rencontré Christian d'Angelina avec son amie Lise qui demeure à Chicoutimi et il
semble qu'on va faire un bout de chemin avec eux étant donné que Lise aussi doit prendre l'avion à Georgetown dans le même temps.
Nous nous préparons pour le souper, Marie et moi sortons nos beaux atouts pour l'occasion et on espère ne pas trop se faire mouiller avec
les vagues en y allant. Fern décide d'aller nous accoster au quai derrière la landromate qui se situe juste à côté du restaurant pour
notre souper. OUPS! Et voilà je suis la première à monter les marches et la marée est basse donc la marche où je pose le pied se trouve
une bonne partie du temps immergée et se retrouve avec du limon dessus. Et bien oui le pied me glisse dessus et en essayant de m'agripper
aux barreaux de l'échelle un peu plus et je passais tout droit entre deux marches. Je ris aux éclats et j'essais de reprendre mon sérieux
et Fern, inquiet, me crie de faire attention mais la seule petite chose que j'ai eu comme conséquence est que j'ai brisé une de mes
chaussures (mais facilement réparable) un bleu sur une fesse et mouillé juste un peu pas assez pour devoir retourner au bateau pour me
changer. Un fois le calme revenu là on se met à rire et presqu'en pleurer car c'est bien une journée de tomberie qu'on vient de vivre
aujourd'hui et je m'étais promis de l'écrire dans notre journal.
L'endroit du souper est vraiment un étrange endroit comme nous n'avons jamais vu avant aujourd'hui. Étant arrivé une demie heure avant
notre réservation nous avions planifié de prendre une bière avant notre souper comme apéritif. Déjà sur place, il y a trois hommes de la
place qui regarde une partie de football américain à la télévision. Quelques minutes après notre arrivée un des gars se lève, va derrière
le comptoir et se sert lui-même une bière dans le réfrigérateur. Je lui demande s'il peut nous en servir trois pour nous et pour me
répondre qu'on a qu'à se servir nous-mêmes. Oh! Ai-je insulté le monsieur en le prenant pour un employé du restaurant. Je lui fais mes
excuses, mais il part à rire et me dit qu'il n'y a pas d'offenses, que c'est la façon de faire ici qu'on prend la boisson que l'on veut et
qu'on paie à la fin de la soirée avant de partir à la propriétaire. Fern et moi sommes estomaqués de voir ça. C'est bien une chose qui
ne pourrait se faire chez nous. Donc je prend trois bières, je trouve un papier et j'écris le nom de notre bateau ainsi que le nombre de
bières prises et retourne à notre table pour le service du souper. Plus le temps passe et plus il y du monde qui arrivent surtout des
hommes et qui s'installent pour regarder la partie et qui se servent aussi des breuvages comme nous avons fait. Nous sommes servi pour
notre souper, du riz frit à la chinoise, une salade de choux à la crème, du macaroni au fromage blanc, et enfin du conch frit qui prend
presque la moitié de l'assiette. Un autre couple de voyageurs arrivent pour souper et nous les informons de la procédure pour avoir à
boire. Ça ressemble beaucoup plus à un souper à la maison que dans un restaurant. D'ailleurs tous ces hommes semblent avoir déjà placer
leur commande plus tôt, car leur assiette leur arrive sans que personne soit venue. Nous sommes une vingtaine dans le restaurant et là
nous avons eu un spectacle. La partie de football à la télévision était en fait une partie des play-off et nous avions des partisans qui
l'écoutaient et seulement un de la gang qui prenait pour l'équipe adverse. C'était vraiment dans un esprit de famille que nous nous
retrouvions. Chacun y allait d'un commentaire ou argumentait les dires, on aurait cru une partie entre Canadiens Nordiques. Toute une
atmosphère et Fern a adoré vivre ça. Lorene qui fait le va et vient dans le restaurant s'affairant pour voir si tout est en ordre
s'occupe de ces hommes comme une maman. Probablement ce sont les pêcheurs du village et plus tôt dans la journée lorsque j'ai demandé
s'il y avait un endroit où l'on pouvait obtenir du poisson frais elle m'avait répondu qu'il n'y en avait pas car la mer était trop
mauvaise pour sortir et qu'il voulait garder leurs hommes vivants. Nous avons eu une formidable soirée, la plus belle depuis notre
arrivée aux Bahamas à notre avis car on a vraiment vécu avec les gens d'ici. En passant je n'ai pas détesté mangé du conch, c'est assez
bon mais depuis que j'ai vu à quoi cela ressemble soit une espèce de bibitte qui vit dans une coquille et qu'il faut assommer avec un
marteau et l'éplucher pour la manger, merci, mais pas pour moi, je vais continuer d'en manger au restaurant.
Marie a adoré notre souper autant pour la nourriture que pour l'ambiance et s'empresse de l'écrire dans son journal qu'elle a commencé à
écrire après notre séjour à Allans Cay pour se souvenir en détail de tous les moments de ses vacances. Ce qu'au début ne devait être que
des points de repère s'est transformé en journal de bord comme je fais pour notre site Web. Je me rends compte qu'elle aime écrire et je
lui en fait la remarque que ce n'est pas la première fois que je la vois écrire des choses que même à la maison elle y passe beaucoup de
temps à l'ordinateur pour écrire. Elle m'avoue que c'est vrai et autant pour la musique qu'elle pense vraiment qu'elle aimerait plus
écrire que de chanter et que les cours à l'université serait dans ce sens.
Nous avons discuté de ce sujet le reste de la soirée, de ses projets et comment elle voyait son futur. Je suis fière de ce que j'entends
et je lui promets toute mon aide ainsi que celle de Fern pour l'aider à réaliser ses projets.
14 janvier 2007
JB:
Nous sommes repartis le lendemain pour Little Farmer Cay juste avant l'entrée ou le Cut comme les gens disent ici pour sortir en mer.
Nous avons fait de la voile avec le génois seulement et sans le moteur et notre vitesse moyenne a été presque celle de la coque. Il fait
encore chaud et Marie trouve qu'elle a des vacances incroyables que c'est une chaleur plus que supportable pour elle.
A notre arrivée nous retrouvons notre ami Christian ainsi de Lise d'Angelica qui sont déjà ancrés et je propose que nous les invitons pour
souper manger un spaghetti italien j'ai assez de sauce pour ça. Ils acceptent avec joie et ils se préparent pour aller pêcher nous disant
qu'ils apporteraient l'entrée si la pêche est bonne. C'est d'accord nous les attendons entre 17h30 et 18h00.
En attendant nous décidons d'aller visiter un peu l'île pour voir si elle ressemble un peu à celle que nous venons de quitter Black Point.
Nous venons à peine de commencer à marcher sur la route lorsque nous rencontrons un officier de police en moto, du nom de Curtis nous
demandant si c'était notre bateau que l'on voyait ancré au bout de la rue qui donne sur la baie. Nous lui répondons dans la négative et
nous demande si nous pourrions les aviser lui et l'autre bateau à côté de se déplacer qu'ils sont tous les deux ancrés vis-à-vis de la
piste de l'aéroport. Il ne voudrait pas qu'un malheur arrive et je lui confirme que ça va être la première chose que je ferai en arrivant
sur notre bateau. Monsieur Curtis en profite pour nous poser les questions habituelles soit de quel endroit venons-nous, et vers où se
dirige-t-on ? Je vois qu'il examine Marie et dès qu'il apprend que c'est une musicienne là il lui annonce qu'il va lui trouver un homme.
Marie m'a avoué à Nassau qu'elle avait un gros faible pour les hommes de couleur et ceux de Nassau sont tellement beaux qu'elle trouvait
ça dur de rester tranquille. J'annonce à Curtis que notre fille aime beaucoup les gens de son pays et encore plus les hommes et celui-ci
se donne comme mandat de lui trouver quelqu'un. Que nous devrions venir dans la soirée au bar pour faire de la musique avec eux et
entendre Marie chanter. On verra comment ça se présente mais avec de la visite pour souper que nous avons invité je ne pense pas que cela
puisse se faire.
Nous rencontrons ensuite Rand Percentise, habillé en habit de jogging rose fluorescent éclairé par le soleil de fin de l'après-midi toute
une apparition. La première chose qu'il nous demande et en s'adressant à Fern, s'il savait jouer au fer à cheval qu'il lui manque un
partenaire pour un tournoi qui doit avoir lieu en soirée et que son frère n'est pas là et qu'il est son partenaire. Avant même que Fern
ait fini de répondre qu'il ne jouait pas il lui demande aussitôt s'il sait jouer à un jeu de billes chinoises qu'il est le champion de
l'île et qu'il est à la recherche de quelqu'un pour le battre. Tout un phénomène ce Randy dont son surnom est Israël et il ne fait que
parler et parler. Marie est craintive de cet homme, elle n'a pas confiance. Je la rassure que nous sommes trois dont Fern et que non je
ne sens pas qu'il est dangereux, il parle trop mais parle bien quand même, je comprends presque tout ce qu'il nous dit. Et il en dit des
choses, qu'il est d'origine cubaine, ce qui explique qu'il n'a pas tout à fait les mêmes traits des Bahaméens mais il est quand même beau
bonhomme, que presque tout le monde sur l'île est parent d'une manière ou d'une autre. Il nous invite à son bureau et qui ressemble plus
à une cabane pour ranger des outils qu'un bureau. Il y a un vieil ordinateur mais qui n'est pas branché et là il nous sort le fameux jeu
dont il est le champion et je le reconnais car j'ai reçu le même en cadeau l'été dernier comme jeu de patience à apporter sur le bateau et
dont j'ai oublié de la faire. Lui son jeu est fait avec des bouchons de liège et une planche avec des trous. Mais il parle et parle de
sa femme, de ses enfants et ses petits-enfants et qu'il est à sa retraite mais qu'il fait encore beaucoup de choses dont de temps en temps
professeur à l'école primaire du village et qu'il s'occupe encore de la construction car il a travaillé toute sa vie dans ce domaine, la
construction à Freeport. De temps en temps il nous donne son idée sur le gouverment dont il n'est pas d'accord sur la façon qu'il gère le
pays. Et il parle, parle … nous invite aussi à sa demeure et là tout un choc culturel. Sa demeure se décrit une partie des meubles comme
la table de cuisine, une partie du salon (sofa, tapis) se trouve dehors à l'air libre, il nous montre un endroit devant sa demeure où il
dit pratiquer la boxe aussi, il semble avoir un poulailler attenant à sa place principale et il doit entrer de ce côté afin d'ouvrir la
porte d'accès. Toute une vision, très noir pas beaucoup de lumière car pas beaucoup d'ouverture. Plafond très bas, un lit qui prend
toute la place avec une grosse valise (style coffre) au pied, une grande photo de lui 11 X 13 en noir et blanc appuyé sur son meuble qui
semble servir de commode, au moins une vingtaine de chemises toutes blanches suspendues et d'autres photos accrochées au mur dont l'une de
sa fille qui était chauffeur de taxi à Nassau et qui s'était tuée en accident de voiture. Elle ne semblait pas très vieille lorsque ça a dû
lui arriver et des photos de son fils et de ses petit-enfants qui vivent avec sa femme à Freeport. Un petit réfrigérateur et un bout de
comptoir au fond de la pièce et une radio qui joue de la musique d'église.
Fern lui donne le surnom le gentil cinglé et j'avoue n'avoir jamais rencontré dans ma vie quelqu'un comme lui. Dès qu'il apprend que
Marie est une chanteuse musicienne il nous informe que lui aussi est musicien qu'il a même écrit une chanson avec un ami Américain et sa
femme, qu'ils l'ont enregistré et qu'il en a encore une copie en main et il tient absolument à nous la donner comme cadeau et pour
renchérir il tient aussi à nous donner une des ses photos qui en fait est sa carte d'anniversaire et nous demande de lui écrire lorsque
nous serons de retour au Québec, qu'il aimerait beaucoup recevoir une photo de nous et il inscrit son adresse postale à l'endos de la
carte et remet tout ça dans les mains de Fern.
Et le temps passe et faut retourner au bateau avant la noirceur, Fern adore Randy, il le trouve super gentil et très coloré comme
personnalité. Pour lui ça c'est se qu'il aime faire dans notre voyage, voir du paysage et surtout rencontré des gens de la place, jaser
avec eux et voir comment ils vivent.
Nous finissons par le quitter en le remerciant de ses cadeaux et de son temps qu'il nous a consacré. Un geste de sa part qui nous tous
surpris a été qu'il nous a serré la main à Fern et moi mais qu'il a fait une petite révérence pour Marie. Nous décidons que nous avons
quand même assez de temps pour voir les alentours et nous retournons au bateau. En arrivant j'ai contacté les deux bateaux en leur
mentionnant que ce conseil venait bien de l'officier de police et ceux-ci ont immédiatement changé de place.
Juste avant l'arrivée de nos invités nous avons écouté le CD de Randy et comme musique j'ai trouvé ça assez bon pas du tout comme je m'y
attendais assez rythmé et Marie a trouvé qu'il y avait une sonorité un peu jazz ce qu'elle adore. Nos copains sont arrivés pour souper
avec une belle petite langouste qu'ils ont pêchée on va la déguster au BBQ comme entrée. C'est un repas très jovial où on fait plus ample
connaissance car on ne fait que se rencontrer d'une place à l'autre sans toutefois de prendre la peine de converser.
C'est ainsi qu'eux aussi ont à peu près le même horaire qu nous donc nous décidons qu'on va faire ce trajet ensemble. Durant les
discussions, nous découvrons que nous avons avec nous la co-fondatrice de Québec hors circuit, soit la compagnie pour qui mon gendre
travaille et qu'en effet ils ont vendu cette cie à Pierre Bossé, le patron de mon gendre. Que le monde est petit. Elle nous fait un topo
comment c'était au début, comment elle et son mari (à ce moment-là) ont travaillé et mis des heures pour que ça marche. Marie est toute
emballée d'entendre ce genre d'histoire c'est dans ses goûts comme défi dans la vie. Ils ont aimé la sauce à spaghetti de mon chum, même
si celui-ci trouvait que ce n'était pas une des ses meilleures et pour la langouste, j'ai été un peu déçue je m'attendais à un goût qui se
rapproche du homard et même pour la texture ce qui ne s'est pas avéré d'être le cas. Peut-être que la cuisson y est pour beaucoup.
Passer une soirée en bonne compagnie s'est toujours super intéressant. On s'est dit bonsoir et qu'on allait se donner des nouvelles
aussitôt que nous aurions un rapport de météo pour notre départ.
15 janvier 2007
JB:
Il fait beau, chaud et ensoleillé. Le rapport de météo nous donne des vents entre 10 à 15 nœuds et des vagues d'environ 7 pieds courtes
et cassées. Nous levons l'ancre et nous décidons de passer devant le Cut de Galliot et prendre la route par l'intérieure se qui semble le
plus approprié que de sortir en mer.
En chemin, après avoir passé Galliot Cut, Angelica s'est échoué sur un banc de sable. Il n'a pas fait attention à la couleur de l'eau qui
se trouvait presque blanche donc on a décidé de s'ancrer afin d'attendre la marée montante afin de nous faciliter la sortie. Christian
s'en est bien sortie avec l'aide de sa grande voile il a pu faire pencher son bateau et ainsi repartir. Nous avons attendu presque une
heure et demie avant de repartir.
OH! Toute une mer nous attend à la sortie de Rudder Cut. Marie n'est pas très rassurée à voir ces grosses vagues. Fern la rassure en lui
disant qu'aussitôt sorti du Cut que tout va mieux se passer. Malheureusement nous avons encore un vent du Sud-Est donc presqu'en face on
ne pourra pas faire de voile encore. Ça brasse beaucoup ou plutôt ça tangue beaucoup moi d'adore. Cependant au fur et à mesure qu'on
avance Marie ne sent pas bien. Elle n'est pas blanche, ni ne vomit mais elle trouve ça dur. Je la surveille beaucoup parce que si sa
condition empire nous devrons faire quelque chose très vite pour que ça arrête. Nous avons pris presque 6 heures pour le déplacement mais
ça inclus aussi notre temps d'arrêt pour dîner. Nous décidons de ne pas nous rendre directement à GeorgeTown car on va arriver à la
noirceur et que mon chum ne veut pas faire car il reste encore plus d'une quinzaine de milles de navigation et qu'on est déjà en fin
d'après-midi. De plus, Marie ne semble pas aller mieux mais pas pire non plus. Nous avisons nos copains de notre décision et eux aussi
sont bien d'accord pour s'arrêter. Lise, la copine de Christian, a trouvé la traversée difficile aussi et elle veut récupérer. Nous
sommes entrés par le Cut D'Adderly et avons été nous ancrer dans la baie de Children Cay qui nous donne une bonne protection pour le vent
et n'ayant pas beaucoup d'eau en profondeur nous donne plus de stabilité ce qui fait un énorme bien à notre Marie.
C'est durant le souper que Marie, embarrassée de son attitude et la je fini par comprendre qu'en fin du compte elle n'a pas le mal de mer
mais qu'elle a eue plutôt un coup de chaleur et que ses intestins ne fonctionnant pas bien donnent en bout de ligne le malaise qu'elle a
vécu toute la journée. Ah! Que je suis déçue de voir qu'il a fallu que j'arrête de lui dire de boire et que celle-ci n'a pas été assez
adulte d'y voir et se retrouver dans une telle situation. Elle va apprendre de la manière dure à ce que je peux constater.
Mais tout fini bien quand même, Lise d'Angelica va beaucoup mieux aussi et une bonne nuit de sommeil pour tous va remonter notre moral.
Juste avant de se coucher Fern vérifie la carte afin de vérifier la route pour Barraterre car il pense qu'on ne pourra pas prendre la mer
le lendemain si les conditions sont les mêmes qu'aujourd'hui, qu'il ne veut pas mettre Marie encore dans la même situation , elle ne
survivra pas. Mais on verra demain car c'est un autre jour.
Bonne nuit
16 janvier 2007
JB:
C'est décidé on va passer par le banc il y a encore trop de vent et les vagues n'ont pas beaucoup diminuées depuis hier. Nous disons au
revoir à Angelica, eux veulent arriver le plus vite possible, Lise n'a pas de billet d'avion pour repartir et doit se présenter sur place
pour garder sa réservation qu'elle a fait dimanche dernier par téléphone.
Nous savons que nous pouvons nous rendre à Georgetown par terre à Barraterre donc pour ne pas faire subir une autre traversée comme celle
d'hier à Marie et celle nous confirme qu'elle n'a pas la forme pour le faire non plus on navigue vers cette destination. Il n'y a
vraiment pas beaucoup d'eau et nous avons avantage de la faire avec la marée haute. Nous naviguons à vue en surveillant les couleurs de
l'eau.
Nous n'avions que 4 milles à naviguer et nous jetons l'ancre très tôt en avant-midi. Il nous faut du pain et du lait et selon nos livres
de références il y a une épicerie pour dépanner ainsi que la culture en pots qui se fait sur l'île donc une possibilité de trouver des
légumes frais.
Il fait très chaud à terre une chance qu'il vente un peu je pense qu'on cuirait sur place. Nous nous mettons à la recherche du
Fisherman's Inn où nous pourrions y trouver un taxi pour faire une réservation pour le lendemain afin de reconduire Marie à l'aéroport et
accueillir nos prochains invités par la même occasion.
Nous avons trouvé un taxi mais celui qu'on cherchait. John le taxi qu'il se nomme et je négocie un prix pour aller-retour pour finir pour
un prix de 70.00$ pour la course aller retour. Nous cherchons l'épicerie mais il n'y a pas beaucoup d'indication et on tourne presque en
rond. Nous avons une grande soif et Fern décide que nous allons prendre une bière au bar que nous avons rencontré en chemin. C'est à cet
endroit que nous avons connu Van (pour Vanessa) qui a trois garçons, a 37 ans mais n'en paraît à peine le début de la trentaine et qui
tient le bar et nous faisons connaissance avec elle. En autre on apprend que Barraterre est un village de pêcheurs et de gars qui
travaillent sur la construction. Pour ce qu'est de l'épicerie elle nous avise que c'est très loin au moins une quinzaine de minutes en
voiture et presque autant pour la pâtisserie où nous pourrions avoir du pain frais et que si elle avait encore de l'essence dans sa
voiture elle viendrait nous mener.
Je lui demande de nous appeler un taxi car il faut vraiment se procurer ce nécessaire. Donc en attente du transport nous reprenons une
autre bière et continuons de faire la causette avec Van.
Ça fait plus d'une heure que nous attendons et toujours pas de John le taxi. Je demande à Van s'il y en a un autre et me répond que
Norman de Fisherman's Inn donne ce service. Où se trouve cet endroit que nous avons cherché mais sans trouver. Apparemment nous avons
passé au moins deux fois devant le chemin qui y mène.
Nous saluons Van et nous nous rendons chez Norman. En fait c'est un bar comprenant des chambres à louer et quelle décoration très typique
pour l'endroit. Nous demandons un renseignement et le monsieur qui nous répond (en fait Norman lui-même) a la fâcheuse manie de répondre
par une question. Donc le temps de se comprendre il a réussi à me demander de coucher avec lui ce qui a plus que surpris Marie et même si
je l'avise que c'est mon mari qui se trouve juste à côté de moi ça ne semble pas le déranger pour le moins du monde. Il nous demande si
on veut prendre une bière ce qu'on accepte avec plaisir et quand vient le temps de la payer on semble l'insulter car il ça donne
l'impression qu'on ne veut pas rester. Quel drôle de gars! Nous profitons du moment pour faire une réservation pour souper le lendemain
avec notre visite et encore une fois au lieu d'une réponse nous obtenons une autre question. D'ailleurs pour le taxi Norman nous propose
comme première idée d'embarquer avec un gars qui prend un verre au bar dans son pick-up et celui-ci de nous faire savoir qu'il n'a pas la
place pour nous tous. Ensuite Norman me demande de sortir dehors avec lui qu'il veut me montrer son véhicule qui se trouve à être un van
Explorer et que le prix de la course sera de 50.00$ aller-retour. Je l'informe que j'ai eu comme prix avec John pour 35.00$ alors qu'elle
est la différence avec son transport ? Encore une question comme réponse soit John nous a vraiment demandé que 35.00$ et sur mon
affirmation il me dit d'aller le prendre que lui ne baisse pas son prix.
En revenant dans le bar j'informe Fern et Marie de ce qui vient de se passer et qu'on devrait se mettre à la recherche de John pour aller
à l'épicerie. Norman nous laisse partir avec la promesse qu'on va revenir après prendre une autre bière. Ce que Fern promet.
Nous finissons par trouver John et il nous amène à l'épicerie. Quinze minutes mon œil pour y aller, plutôt plus une demie heure. C'est
au moins à 20 kilomètres et le chemin est plus que sinueux et John conduit vite et pas du bon côté de la route car je l'ai déjà écrit ils
conduisent à l'envers de chez nous. Le véhicule de John est un van Caravan et Marie qui s'est assise à l'avant capote de voir la conduite
de John elle n'est pas habituée et moi non plus d'ailleurs. Nous profitons de la randonnée pour demander à John comment il se fait qu'il
y a tant de maisons en construction mais qu'il n'y a pas personne qui y travaille. La réponse est que ce sont des gars d'ici qui se
construisent eux même et quand ils ont des sous ils travaillent et entre temps travaillent pour en gagner d'autres. Pratiquement tout le
monde travaille sur la construction. Nous passons devant la pâtisserie mais celle-ci ne semble pas ouverte donc je vais acheter du pain à
l'épicerie. John nous montre le Four Seasons, complexe d'hôtellerie avec un parcours de golf qui se trouve juste à côté de l'aéroport.
Les prix varies entre 250$ et 6500$ la nuit, c'est à la portée de tous! Demain c'est par ici qu'on repassera pour amener Marie à
l'aéroport.
Enfin l'épicerie, pas aussi grande que celle de Nassau mais quand même respectable. Elle se situe dans un centre d'achat comprenant un
liquor store, une banque et quelques boutiques. Nous trouvons tout ce que je cherchais et même un peu plus donc j'en ai profité.
A notre retour, je confirme avec John notre horaire pour le lendemain et j'en profite pour lui demander son opinion sur Norman et son
attitude. Il me répond que c'est un bon gars mais de ne pas me laisser faire.
Nous ne retournons pas chez Norman Fern me dit qu'il a assez pris de bière pour la journée et que notre réservation est faite pour le
lendemain donc on retourne au bateau.
Marie est un peu triste de penser que ses vacances sont déjà finies que ça a passé beaucoup trop vite et qu'elle est contente pour Amy et
Michel qu'ils vont certainement aimer les leurs. Cependant elle m'affirme que ce sont les plus belles de sa vie, qu'elle a la piqûre pour
en faire d'autres dans le futur et encore étonnée d'avoir réalisé celui-ci. Elle est un peu déçue de son comportement sur la mer et
là-dessus je la rassure en lui disant que c'était physique seulement qu'elle n'a pas le mal de mer et que probablement la prochaine fois
ce sera tout autrement. Elle ne fini pas de nous remercier de lui avoir donné une chance de vivre ça d'avoir eu l'expérience de voyager
seule ne sachant pas parler anglais plus qu'il ne faut et qu'elle a maintenant la motivation de l'apprendre pour aller encore plus loin
que sans l'anglais on ne sort même pas du Québec. Et pour finir elle souhaite de rencontrer un gars dans la vie qui aimera aussi faire
de la voile que pour elle c'est un beau mode de vie. Nous convenons aussi avec elle que durant leur séjour nous ne parlerons pas du sien
qu'elle de son côté en ferait tout autant et qu'ainsi à leur retour ils pourront se raconter chacun leurs aventures.
17 janvier 2007
JB:
Beau et chaud et plein de soleil pour la dernière journée de vacances de Marie et son dernier souhait avant de quitter c'est de prendre
une bonne douche et surtout se laver les cheveux. J'en discute avec mon chum et convient que nous irons chercher un peu plus d'eau dans
la journée donc qu'on peut prendre une douche.
Toute une organisation pour se laver et de ne pas gaspiller l'eau. J'offre à Marie que si elle fait comme je lui demande qu'elle va avoir
tout ce qu'elle désire. Au bout d'une heure nous sommes lavées et les cheveux propres. Marie a toute une crinière en longueur et en
épaisseur, je ne croyais pas y arriver pour finir par lui laver et surtout rincer au complet.
Je l'aide à finaliser ses bagages et nous voilà parti pour l'aéroport. John le taxi nous attend comme prévu et une chose agréable c'est
l'odeur dans sa voiture. Ça sent vraiment bon et lui aussi sent bon. D'ailleurs Marie le trouve très beau et plus qu'à son goût ce n'est
pas un sacrifice pour elle de s'asseoir devant avec lui.
John nous informe qu'il a quelques arrêts à faire en chemin mais que nous serions plus qu'à temps à l'aéroport.
La très petite aéroport international de Georgetown avec quand même quatre compagnies aériennes représentées sur place. Le terrain
d'atterrissage est pratiquement vide donc nous aurons aucun problème de voir les avions arrivés. Nous devons attendre car l'hôtesse pour
le vol de Marie n'est pas là et je comprends selon le tableau d'indication des vols qu'elle n'y sera pas avant une heure de la prochaine
arrivée. Nous décidons de traverser et d'aller prendre quelque chose à boire en face qui se trouve à être un bar où on peut manger
aussi.
Il y a aussi un bâtiment à côté logeant un petit dépanneur, une petite boutique de linge, un courtier et les bureaux des compagnies
aériennes.
Nous devons rejoindre Amy, à son lieu de travail, afin de l'aviser des dernières informations et d'en obtenir selon nos demandes lors de
notre dernier appel pour le voyage de retour de Marie. Je m'étais acheté une carte d'appel à Cat Cay lors de notre arrivée que j'ai payé
10.00$US et la surprise de voir comment ça descend vite surtout à 0,85$/minute loin de la carte d'appel des US ou c'est environ 200
minutes pour le même prix. Donc on a eu juste le temps de se dire ce qu'on voulait et voilà la carte finie.
J'aide Marie pour enregistrer son vol ainsi que son bagage et tout se passe à merveille, pas de fouille, pas de questionnaire enfin ça été
simple comme dire bonjour. Surpris quand même de ce traitement quand nous avons vu tous ces américains qui devaient être fouillés, nous
nous attendions au même traitement. Mais non rien de cela et tant mieux.
Entre temps nos amis arrivaient sans que nous le savions car leur avion est arrivé un peu plus tôt que prévu et rien au tableau ne le
signalait. Donc la surprise de les voir dehors nous cherchant croyant qu'on les attendait mais ne nous voyant pas se sont demandés si on
avait eu les bons renseignements. Mais non tout est correct ils ont juste oublié que j'avais Marie qui repartait la même journée qu'eux
arrivaient. Il y a une heure de différence entre leur arrivée et le départ de notre fille nous leur suggérons de nous attendre au bar, de
prendre quelque chose en attendant, que nous avons un taxi qui nous attend aussi donc pas de crainte nous avons tout sous contrôle.
C'est avec le cœur gros et les larmes aux yeux que je dis au revoir à Marie, que je vais trouver le temps long avant de revenir mais que
ça fait quand même du bien de s'être vu en cours de route. Nous ne cessons de lui faire des recommandations, d'être plus que prudente et
de nous faire savoir par courriel dès qu'elle arriverait saine et sauve chez nous. Nous regardons l'avion décollé et voilà la première
visite partie maintenant allons nous occuper de la nouvelle qui vient d'arriver.
Nous commençons par leur annoncée la mauvaise nouvelle qui est que nous n'avons pas atteint Georgetown pour plusieurs raisons que nous
avons expliquées et qu'il va falloir qu'ils couchent à bord mais à Barraterre. Le problème est que mon amie est très fragile aux maux de
transport sous toutes ses formes incluant le mal de mer.
Nous les avisons qu'il y a des possibilités de coucher à terre car il y a des genres de maisons de chambre et semblent très propres qui
peuvent les dépanner. Mais ils décident de faire l'essaie et coucher et qu'on verra plus tard s'il y aura à changer des choses.
Une chose que je me suis promise de faire si nous décidons de refaire un autre voyage du même genre que celui-ci ce sera s'espacer le
temps entre les visites. Cette fois-ci je n'ai pas pu mettre le bateau à ma main et à mon goût ce qui signifie que j'aurais aménager de
nouveau notre stock afin d'avoir un peu plus de place pour les inviter afin de leur faciliter la vie à bord étant dans un espace restreint
ça devient tannant de toujours déplacer quelque chose pour atteindre autre chose. Ayant qu'une personne et en plus de lui avoir
recommander de ne pas trop apporter de linge ça été assez simple de l'organiser en conséquence et tout s'est bien passé. Mais là tout
s'est fait dans la même journée et en plus nous ne voulions pas être en retard à l'aéroport donc tout était comme j'avais laissé le matin
et entre autre la chambre n'était pas prête à mon goût. Nos amis sont beaucoup plus compréhensifs que moi et pour eux ils n'avaient aucun
problème comment ils seraient installés à bord.
Notre retour s'est bien passé, nous sommes arrêtés à l'épicerie et là je me suis fait jouer un tour à ceci que j'étais convaincue que Fern
me suivait et voilà que rendue à la caisse je me retrouve complètement seule pas un sou en poche, rien pour payer et que je ne vois ni nos
amis, ni Fern dans les parages. Où sont-ils ? Je traverse l'épicerie de long en large plusieurs fois et toujours rien, je suis seule.
Qu'est-ce que j'ai manqué depuis la sortie du véhicule et en plus John le taxi n'a pas prêté attention donc il n'a aucune idée où tout le
monde est passé. Mais voilà que mon chum apparaît au coin du magasin dehors et qu'il vient de se rappeler que je suis à l'épicerie et
sans argent. Mieux vaut tard que jamais n'est-ce pas! J'apprends qu'ils sont tous aller au magasin de boissons et vins et qu'ils
cherchaient aussi une banque ouverte pour changer des chèques. Voilà ce que j'ai manqué en sortant de la voiture surtout quand tu sors du
côté opposé des autres passagers, tu te retrouves seule à la caisse d'épicerie avec rien pour payer, ça m'apprendra de rester du même côté
que les autres.
A notre retour au quai nous reprenons rendez-vous avec John le taxi pour le lendemain afin qu'il reconduise notre amie à Georgetown car
elle ne se sent pas assez forte pour entreprendre le trajet pour aller jusqu'à la marina qu'ils ont réservé à Georgetown. Son mari va
rester avec nous mais elle va nous attendre. John le taxi nous confirme sa présence pour le lendemain et nous retournons au bateau avec
les bagages, nos amis et les sacs d'épicerie. La mer est relativement calme il n'y a pas trop de problème pour ma chum et celle-ci s'en
sort bien jusqu'ici.
Nous leur annonçons que nous avons réservé pour souper dans un restaurant de l'endroit ce soir pour fêter leur arrivée. Nous voyons même
l'endroit en question de notre bateau nous sommes presque ancrés sous la galerie de celui-ci. Nous finissons d'organiser tout le monde à
bord et nous nous habillons pour le souper et Fern en profite pour sortir sa belle chemise style bahaméen afin de rendre jaloux son chum
qui lui dans sa garde-robe a je ne sais combien de chemises dans ce style ou à peu près pareil. D'ailleurs cette fois-ci c'est notre ami
qui ne s'est pas apporté de chemises il en a une seulement et celle-ci est sous le thème de la voile. Mais tant pis moi je porte aussi un
nouvel ensemble et nous sommes tous beaux pour aller souper.
Qu'est-ce qui arrive à un gars qui a fait une promesse et qu'il ne l'a pas tenue ? Il se fait aborder très froidement par le propriétaire
celui dont Fern avait promis de revenir la veille après nos provisions pour prendre une dernière bière mais qui avait changé d'idée car il
en avait pris plusieurs et ne se sentait pas assez en forme pour en prendre d'autre. Tout un accueil, j'ai même cru à un moment que le
propriétaire avait oublié notre réservation faite la veille et en plus j'ai bien averti nos chums de la façon que celui-ci nous parle soit
toujours par une autre question et là encore il n'a pas changé sa façon de dialoguer. Il fait la tête à mon chum ce qu'il ne trouve pas
drôle et commence à le faire paraître dans son visage, mais enfin le proprio fini par nous mettre à l'aise et nous averti que le souper
sera prêt dans quelques minutes que nous avons le temps de boire un apéritif et moi j'opte pour une boisson locale comprenant jus de
fruits et rhum, délicieux.
Le souper ressemble énormément à celui que nous avons mangé chez Lorene's Café à Black Point soit du riz frit, du poisson frit, une salade
et des pâtes. Pas de menu pour choisir qu'un seul met et pareil pour tout le monde. C'est quand même bon à manger et ça ne goûte pas
comme chez nous et c'est bien le but principal des vacances le dépaysement.
Nous passons une très belle soirée, il fait beau et chaud pas trop humide et du balcon nous avons une belle vue de notre bateau bien sûr
et de l'endroit.
Ma chum est encouragée pour passer la nuit car c'est relativement calme et le bateau ne bouge pas beaucoup et Fern a mis deux ancres donc
il ne se promène presque pas.
Bien mangé, bien bu et épuisés de fatigue sont nos amis dû au voyage et nous des émotions de la journée nous retournons au bateau et dans
le temps de dire nous sommes tous installés et couchés pour une bonne nuit.
Bonne nuit.
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