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18 février 2007
JB:
Une journée complète de brassage avec un vent d'Ouest et de bonnes grosses vagues. Nous sommes toujours ancrés près de la marina du côté
de la ville et nous devons faire le lavage car il y en a beaucoup et avant le départ des enfants c'est plus agréable de faire les valises
avec du linge propre.
Fern décide de rester sur le bateau pour surveiller et nous partons tous les trois en dinghy en espérant de ne pas se mouiller en y
allant. C'est le jour du lavage de plusieurs car toutes les machines sont prises. Cependant il y a une Bahaméenne qui elle avait du
linge à laver pour les fins et pour les fous me laisse une machine afin que je puisse commencer le mien. Elle me donne des conseils pour
le fonctionnement des sécheuses supposément pour augmenter le temps de séchage en couvrant la porte et en ajoutant des .025$ que ça donne
des 20 minutes de plus. Légende urbaine je suis mariée avec Monsieur Le Réparateur d'appareils ménagers et il m'a bien expliqué que le
principe du chronomètre avec la monnaie et la porte de la sécheuse ne marchent pas ensemble. Le propriétaire se fait plus de sous et les
clientes paient plus cher mais sans obtenir plus. De la fenêtre de landromat je vois à quel point notre bateau danse ayant une quille
courte toute une différence avec les bateaux à côté de nous.
En fin d'après-midi pratiquement à la fin de notre corvée arrive un autre grand vent (40 nœuds) nous nous étions toujours à terre
regardant Fern tenir le bateau face au vent afin de soulager l'ancre. Il va faire noir bientôt et nous devons retourner au bateau, mon
chum n'est pas très content de nous voir arrivé car il pense que nous avons risqué de se mettre dans le pétrin en affrontant les vagues
avec notre dinghy. Cependant ça ne semblait pas vouloir cesser comme d'habitude et je ne me voyais pas attendre la pleine noirceur pour
revenir surtout que nous n'avions pas apporter la lumière du dinghy. Je me demande qu'est-ce qui aurait plus dangereux maintenant ou plus
tard dans la soirée en pleine noirceur. Sur le bateau c'est un pêle-mêle total. Fern s'est servi de tous nos contenants, diesel, eau et
les avaient installés au centre du bateau afin de donner du poids pour aider à garder le ballant. Les enfants et moi sommes mouillés mais
nous avons sauvé le linge grâce à un très grand ziploc. L'atmosphère est lourde d'humidité et l'atmosphère tout autant. Fern est
toujours fâché après nous. C'est l'heure du souper mais ça brasse tellement que ce n'est pas évident ce que je peux faire cuire. Nous
décidons d'attendre un peu pour voir si c'est pour se calmer un peu. 20h00 n'en pouvant plus je décide de m'essayer avec des pâtes et nous
réussissons à manger. Michel ne se sent pas bien il ne tolère plus le brassage et décide de se coucher au lieu de manger. C'est surtout
sa tête qui ne supporte plus ce régime. Tout le monde se couche et moi j'ai veillé jusqu'à minuit pour surveiller notre ancrage. Dans la
soirée Michel est venu dormir sur une des banquettes du carré et une chance que lui et Amy avaient pris des gravols ça aidé à les assommer
et dormir un peu et ils en ont besoin étant donné que ça fait déjà plusieurs nuits que nous n'avons eu un peu de calme.
Je suis un peu triste de voir comment fini leurs vacances mais ils pourront dire aux gens qui parlent du Sud comme le paradis, que le
supposé paradis a aussi souvent des apparences d'enfer.
Vive les vacances.
19 février 2007
JB:
La nuit a quand même fini par passer et nous avons dormi tant bien que mal. Nous descendons à terre pour faire les dernières emplettes de
vacances pour les enfants et mais juste avant le magasinage, Amy et moi en avons profiter pour se faire laver les cheveux chez la
coiffeuse, elle a plus d'eau et de pression que sur notre bateau et avant de repartir j'ai offert ce petit à côté à ma fille et celle-ci a
énormément apprécié. Nous avons presque tout trouvé ce que nous cherchions et j'ai bien négocié les prix avec les vendeuses les enfants
étaient très contents du résultat.
En revenant au bateau Fern décide de lever l'ancre afin d'aller voir si nous ne pouvions pas aller coucher près d'une petite île pas très
loin mais malheureusement nous n'étions pas les seuls à connaître le coin et il n'y avait pas de place nous avons du revenir sur nos pas
et nous nous sommes ancrés à Sand Dollar Beach. Juste avant de souper les enfants sont allés à terre pour voir l'océan ce qu'Amy n'avait
pas fait encore depuis son arrivée. Elle a été très impressionnée par la beauté du paysage et de l'océan, des belles plages et je suis
certaine qu'elle aurait manqué quelque chose de ne pas y être allée.
Pour notre dernier souper en famille c'est avec un gros steak ainsi que du poisson (celui pêché par Michel) que Fern nous a fait cuire sur
le BBQ ça été un délice. Dans la soirée, nous avons eu une visite d'un étranger, soit un énorme papillon de nuit et quand je dis énorme
je parle de la grosseur d'une chauve-souris. Même que sur le coup on a cru que s'en était une mais c'était bel et bien un papillon de
nuit, il semblait très intéressé par nos fruits dans le hamac.
Pour leur dernière nuit, il semble qu'elle va se passer beaucoup plus calme, il n'y a pas de vent et presque pas de vagues enfin une bonne
nuit pour tous.
20 février 2007
JB:
Pour le dernier petit déjeuner des enfants je prépare encore des crêpes aux pommes et sirop d'érable qu'Amy raffole de manger. Elle
demande à Michel de prendre des notes comment je m'y prenais afin d'en manger une fois rendu à la maison.
Le départ des enfants pour le Québec est prévu pour 14h30 et nous avions demandé au taxi lors de leur arrivée de venir nous chercher à
12h30. Il n'est pas au rendez-vous et nous décidons que nous avons le temps de dîner au restaurant ce qui fait énormément l'affaire de
notre visite car dans les avions ils ne servent plus à manger et que leur arrivée à Montréal sera tard dans la soirée. Donc aucune idée
quand ils pourront avaler quelque chose. C'est officiel les vacances sont finies et je suis très triste de laisser partir ma fille et mon
gendre, encore une autre départ, mais pas pour longtemps, il ne reste que trois mois et demi avant notre retour ce que s'empresse de me
faire remarquer ma fille chérie.
Nous retournons nous mettre à l'ancre près de la marina et là encore le vent qui se lève et avec 20 nœuds il ne lâche pas beaucoup
celui-là. J'écris une bonne partie de l'après-midi afin de m'avancer dans mes textes. Notre Web Master s'inquiète à savoir si on est
toujours ici ou si on est sur notre voyage de retour. En ce moment je pencherais pour le retour, je suis fatiguée de Georgetown. Là il y
a vraiment trop de touristes et de bateaux partout. Une chose positive dans la situation c'est la végétation. Il y a de plus en plus
les fleurs qui sortent et commencent à donner des couleurs, ça sent le printemps.
21 février 2007
Nous finissons nos corvées afin de se préparer pour notre départ car c'est bien décidé nous ne restons pas ici pour la fin de l'hiver.
Pas de plan précis mais nous quittons Georgetown en se promettant de ne plus y revenir. Dans nos préparatifs de départ, une tâche à
faire et c'est de changer le pré-filtre et Fern en lisant son manuel de bateau découvre une autre façon de faire. Ca semble fonctionner,
beaucoup mieux que la dernière fois que nous avons eu à changer cette pièce et c'était durant la fameuse nuit sur le banc. Il y a eu
quand même un petit anicroche mais qui en fait a bien tourné à la fin avec un boni. Dans notre recherche de la pièce pour réparer, Fern
a pu trouver de l'étoupe, ce qu'on cherchait depuis le milieu des States et que nous avons enfin trouvé ici, dans une petite quincaillerie
de Georgetown, incroyable comment on peut trouver la dernière chose sans qu'on s'y attende.
Nous soupons en mangeant un spaghetti italien avec la dernière sauce que Fern nous a faite dans l'après-midi et elle est excellente, il a
vraiment le tour de faire des bonnes sauces et cette fois-ci sans une tempête pour l'améliorer, non excusez mais nous avons eu cette
tempête avant de la faire.
23 février 2007
JB:
N'ayant pas une fenêtre météo favorable pour quelques jours encore et que nous sommes encore tôt dans le calendrier nous devons rester
quelques jours de plus. Nous en profitons pour aller nous acheter une carte d'accès à Internet pour la semaine avec Perez. J'en profite
pour lui donner un petit souvenir de nous en lui donnant un pin du drapeau canadien. Il est tellement content c'est comme si je lui avait
donné beaucoup plus et nous témoignait qu'il aimait beaucoup les Canadiens qu'il était venu au pays l'été dernier (juin) à Toronto pendant
une semaine et qu'il avait gelé tout ce temps. Il avait passé la semaine avec tout son linge qu'il s'était apporté et portait même des
bottes d'hiver. De plus il nous a avoué aussi ne pas aimer les américains, il trouve qu'ils ne savent pas vivre et qu'ils ont une bien
mauvaise influence sur son pays. Il nous avoue même que certains jours il leur fait croire qu'il n'a plus de carte disponible pour
l'accès sur Internet pour ne pas avoir à leur vendre.
Nous avons pu nous mettre à date dans nos messages et j'au pu aussi envoyé des nouvelles fraîches pour notre livre de bord. Je sens que
plusieurs vont être contents d'avoir enfin des nouvelles. J'ai même pu envoyé aussi des photos enfin le système semble vouloir
fonctionner depuis le temps de j'essai.
Nous sommes retournés nous ancrer de l'autre côté vers Sand Dollar Beach c'est beaucoup plus tranquille dans la chaise musicale pour le
changement de place des voiliers.
24 février 2007
JB:
Tout un spectacle ce matin en revenant de notre ancrage du côté de Sand Dollar Beach, un dinghy submergé plus de la moitié presque
jusqu'au moteur sous le voilier du propriétaire. Fern pense que lorsqu'il a levé son ancre et parti son moteur l'amarre qui retient son
dinghy s'est enroulée autour de l'hélice du bateau et que celui-ci s'est retrouvé sous le bateau. En plus le bateau a glissé et il est
rendu très près d'un catamaran et le propriétaire de celui-ci ne doit pas trouver la situation bien drôle aussi. Assez incroyable de voir
le capitaine, un homme âgé dans la soixantaine et plus, plongé pendant presque quatre heures sans arrêt pour couper la corde, en forme le
monsieur. Ils ont fini par réussir à le sortir mais je pense que ça vient de leur coûter beaucoup de sous pour le remplacer.
Les gens du bateau La Détente, des amis de notre voisin Gaston, sont venus nous dire bonjour à notre bateau. Ils avaient déjà rencontré
Fern à la maison lui annonçant aussi qu'ils avaient le même projet que nous de venir dans le Sud en voilier. Pour eux la vie ici ils ne
la trouvent pas trop mal contrairement à nous.
J'ai pu parlé au téléphone avec ma petite sœur Lynn et de lui souhaite un bon anniversaire qui aura lieu lendemain. Elle était bien
contente de me parler et nous en avons profiter pour nous mettre à jour dans nos nouvelles. Elle m'a demandé à la fin de notre
conversation comment elle pourrait me souhaiter la même chose étant donné que c'est dans une semaine et pour lui répondre qu'un courriel
de sa part ferait plus que l'affaire.
J'en ai profité aussi pour téléphoner à ma maman et elle n'est pas très forte elle vient d'avoir une grosse grippe avec une laryngite et
ne se sentait pas très en forme mais très contente de me parler. On a été coupé dans le milieu de notre conversation mais dès que je suis
revenue elle trouvait quand même mon système formidable de pouvoir se parler d'aussi loin et d'avoir un signal aussi clair. Elle avait
vraiment l'impression que je n'étais qu'au coin de la rue.
Je suis allée prendre aussi un rendez-vous dans un des salons de coiffure en ville pour lundi et demander par la même occasion si elle
pouvait me donner ma couleur ce qu'elle a accepté avec plaisir. Youpi je n'aurai pas à me la donner cette fois.
On a toujours beaucoup de vent et le fond de l'air est plus que frais. A notre retour au bateau nous sommes fait mouillés je dirais même
plus nous avons pris toute une douche salée. Vive les grosses vagues et les petits dinghys.
25 février 2007
JB:
Pas grand-chose aujourd'hui d'inhabituel excepté que j'ai découvert que ça fait plus d'un mois que nous sommes ancrés devant la maison de
Corey Hart et Julie Masse mais que celui-ci est dans un hôpital à Miami. Un Québécois avec sa famille, qu'Amy et Michel ont rencontré la
veille de leur départ qui leur a annoncé cette nouvelle, car lui a eu à travailler sur la maison de Corey. Une grosse maison à trois
étages dans les cinq millions et plus.
J'ai téléphoné à nos amis Alain et Diane aussitôt que j'ai reçu une réponse à un petit message que je leur avais envoyé pour savoir si
j'avais encore la bonne adresse et de plus ça fait un bail que nous n'avons eu des nouvelles d'eux et je m'ennuie. Alain m'a raconté un
peu comment s'était passé les vacances de chasse et j'ai eu à quelques moments la nostalgie mais pas de faute nous y serons l'an
prochain.
Fern a aussi profité pour téléphoner à notre autre ami de chasse Yves et pour une fois il était à la maison après je ne sais combien de
messages nous avons laissé sur son répondeur à l'effet qu'on avait essayé de lui parler enfin il a pu avoir une bonne jasette avec
lui.
Il y a de plus en plus de bateaux partout et aussi autour de nous, mais ça ressemble beaucoup aussi à la chaise musicale ça part et ça
vient.
26 février 2007
JB:
On a commencé la journée à écouter encore une fois les nouvelles des boaters sur la radio VHF ils appellent ça le RADIONET. Ils ont
organisé un site qui offre tous les matins, la météo, les affaires, les services à la communauté, le divers et les choses organisées.
Chaque semaine c'est une nouvelle équipe qui donne ce service et ils ont vraiment une voix de radio. Il s'en dit des choses assez
burlesques mais c'est quand même un bon service pour beaucoup d'autres choses.
Que ça fait du bien d'aller chez la coiffeuse et se faire dorloter. Elle travaille très bien. Elle a eu un peu peur de ma réaction avec
la teinture mais mon psoriasis donne ces effets là. Que ça peu brûler ! comme si on me mettait des allumettes allumées sur ma tête mais
pour être belle il faut souffrir que ma mère m'a toujours dit une chance que ça ne dure pas, j'étais contente d'avoir l'air climatisé qui
soufflait directement sur ma tête. Je me suis fait couper les cheveux aussi j'en avais vraiment besoin. Sur le bateau je ne suis pas
équipée pour me coiffer et même à cela avec le vent il n'y a rien qui tient et avec les cheveux un peu longs ça fini tout le temps qu'il
faut les attacher ou si non tu te retrouves avec un voyage de foin et sec en plus. La coiffeuse a bien réussi une belle petite coupe et
il me semble que j'ai rajeuni avec ce nouveau look.
Bon encore une fois notre réfrigérateur ne fonctionne pas et Fern est à bout de cet appareil, il ne sait plus quoi faire il rend les
armes. Il va nous chercher de la glace et on devra se dépêcher de tout manger la viande. Cette fois c'est le compresseur qui ne veut pas
décoller mais je ne peux m'empêcher d'avoir encore de l'espoir ça fait tellement de fois qu'il nous joue ce tour.
Enfin une belle soirée douce et chaude ça fait plusieurs jours que nous avons du temps assez froid et c'est pas évident à comprendre
surtout avec le mois de janvier a été si chaud et c'était un mois d'hiver.
27 février 2007
JB:
C'est le départ pour notre retour, 8h00 la levée de l'ancre et la météo semble belle pour au moins deux jours. Notre réfrigérateur ne
veut toujours pas redémarrer et à tout moment dans la journée Fern ou moi jouons avec le commutateur on ne sait jamais ça pourrait
marcher.
Nous pouvons sortir nos voiles, le vent n'est pas très fort mais du bon côté et les vagues nous arrivent par derrière. Je tient la roue
plus de deux heures ce que j'adore naviguer.
Nous ancrons pour le dîner dans la baie de Children et Hourra! notre réfrigérateur vient de partir. Fern commence à voir le vrai
problème les coïncidences sont un peu trop évidentes et le problème viendrait de notre batterie de départ. Ça fait plus d'une semaine que
nous étions à l'ancre donc nous n'avions pas fait marcher le moteur et notre dernière batterie celle que nous avons laissé à Miami était
toujours vide. Nous cherchions à ce moment-là qu'est-ce qui pouvait la vider et voilà probablement le coupable soit le réfrigérateur.
Nous venons de naviguer pendant 4 heures avec le moteur en marche donc la batterie est officiellement pleine donc a la capacité pour
fournir le démarrage du réfrigérateur. Nous faisons le bilan ce de fait dans les derniers mois tout nous ramène à ce fait. Fern fait des
vérifications dans ce sens et nous voyons la preuve bon je pense que des choses vont changer. Moi je suis plus qu'heureuse beaucoup moins
de casse tête pour garder la nourriture et surtout de la glace pour tout garder. Mais ne sautons pas trop vite de joie Fern m'annonce
qu'il y a plus qu'un problème avec cet élément mais au moins en voilà un de solutionner.
Nous devons nous arrêter plus tôt que prévu car notre moteur fait des siennes. Il perd du pouvoir comme lorsque le préfiltre est plein.
On vient à peine de le changer je ne peux croire que c'est la raison. Fern vérifie dans le livre du moteur la série de troubles qui
peuvent arriver et à partir des recommandations Fern commence l'inspection et applique les conseils du livre. Au bout d'une heure tout
semble être entrée en ordre. Le problème vient probablement de la saleté dans le diesel et qui a bouché le conduit jusqu'au préfiltre.
On va passer la nuit à Lee Stocking Island devant le centre de recherches maritimes à un de leur mooring. Quand ce n'est pas le
réfrigérateur qui fait des siennes c'est le moteur et quand ce n'est pas celui-ci c'est un de nos instruments de navigation comme le
speedomètre qui ne tourne pas encore une fois, il doit être plein d'algues comme la dernière fois ça ne fini donc jamais ? Bon demain on
fera un test pour voir si tout va bien dans la réparation et Fern ne veut pas aller trop loin en mer et même de ne pas prendre le moteur
plus qu'il ne faut afin de se donner une chance de pouvoir entrer à l'intérieur du banc par un Cut.
Nous avons installé notre cage en filet autour de la porte ce soir mon chum n'a pas aimé le sillage dans les oreilles fait par les
moustiques durant toute la nuit précédente. Elle est bien conçue mais il ne reste pas grande place pour s'asseoir à l'intérieur du
cockpit et c'est dommage car ce soir il fait vraiment chaud à l'intérieur et il n'y a pas de vent pour nous aérer.
Nous avons dormi chacun dans un lit séparément tant il fait chaud et humide. Notre lit arrière avec la chaleur dégagée par le moteur
c'est un peu trop pour moi ce soir. Il y a bien deux lits à bord alors pourquoi ne pas en profiter.
28 février 2007
JB:
Bonne nuit de sommeil avec un petit dérangement avec la boule du mooring lors du changement de la marée, celle-ci ne cesse de cogner
contre la coque et elle fait tout un vacarme. J'avais oublié ce détail et une fois que je sais d'où le bruit vient et qu'il n'y a pas de
danger je peu dormir quand même. C'est tout mouillé ce matin à l'extérieur et une chance que nous avions fermé les hublots et que j'avais
remis les portes durant la nuit nous aurions été presque aussi mouillés. Il faut vraiment faire attention à ces détails pour garder le
confort. Ne pas oublier tous les jours une heure avant le coucher du soleil de fermer les écoutilles afin de ne pas laisser entrer
l'humidité. De même que les vêtements qui sèchent dehors après quatre heure de l'après-midi il n'y a plus rien qui sèche.
Nous repartons mais il n'y a pas de vent ou très peu et Fern ne veut pas faire du moteur dû à la malchance d'hier donc à la dernière
minute il se décide et nous traversons du côté de la mer. Nous avons qu'une courte distance à naviguer et le moteur est surtout pour
entrer dans le Cut. Nous voulions sortir le DRS (voile pour vent arrière ou de travers,et/ où pour les jours de petit vent) mais ne
l'ayant jamais essayé sur ce bateau Fern s'aperçoit qu'il lui manque trop de choses pour le faire fonctionner donc nous continuons avec
nos voiles il y a un peu plus de vent qu'on s'attendait et nous filons avec une belle allure.
Le vent a tourné donc on va devoir se servir du moteur. N'ayant aucune défaillance de celui-ci Fern décide d'aller plus loin que prévu.
Nous naviguons jusqu'à Little Farmer pour finir notre journée et Fern en profite pour installer tout ce qu'il faut pour pouvoir utiliser
le DRS. Il fait très chaud mais c'est bon et je me baigne un peu pour faire descendre ma température. De plus en plus on entend les
oiseaux qui gazouillent ce qui annoncent probablement le printemps étant donné que depuis que nous sommes partis c'est une chose que nous
avions remarqué le fait de ne pas entendre d'oiseaux ni le matin et encore moins dans la journée.
Ce qu'il y a des mouches ici aussi et ça ne me manquait pas du tout. Le bateau en est plein je vais virer folle. On en tue une dizaine
et une autre dizaine apparaît. Est-ce vraiment des mouches à marde comme chez nous il n'y a pas de vaches ici à ce que je sache donc d'où
viennent-elles?
Oh! Le vent se lève ça sent l'orage déjà vingt-cinq nœuds de vent et ça arrive très vite. On lève l'ancre Fern n'a pas confiance dans les
cordes du mooring et nous allons nous ancrer de l'autre côté de l'île surtout qu'il y a peu d'eau donc beaucoup moins de grosses vagues.
S'il n'y a que du vent ça on peut en prendre. En fait ça passé en vent surtout pas de pluie et pas d'orage aussi. J'écris dans notre
journal j'essaie le plus possible de nous mettre à date et Fern fait la chasse aux mouches récoltées lors de notre premier ancrage en
arrivant. Ici il y a du vent donc pas de nouvelles mouches à bord.
Je suis épuisée ce soir je ne sais pourquoi j'ai toutes les peines du monde à me tenir les yeux ouverts je vais faire du Fern et me
coucher très tôt.
Bonne nuit
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