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Dimanche 10 septembre 2006
JB :
Durant la nuit Fern a dû fermer le réfrigérateur car il ne sonne pas bien. Il ne cesse de partir aux cinq minutes et même que là il n'y a
que le ventilateur qui fonctionne. Il pense qu'il manque d'isolation et qu'il faudrait y faire quelque chose et au plus vite, car si non,
on va se trouver parrain d'un nouveau compresseur et ce serait très surprenant que cela ne coûte pas cher , tout sur un bateau coûte cher.
Bon cela veut dire, en langage clair, qu'il faut retourner au même endroit qu'hier pour aller cherche de la mousse en canette afin
d'isoler le tour du réfrigérateur. Une autre fois à marcher deux milles pour aller seulement mais cette fois-ci il faut beaucoup plus
beau que la veille mais pas très chaud étant tôt le matin. Encore un tour en dinghy, quelle belle pratique, on commence à être bon pour
embarquer et débarquer au moins, et en avant marche on prend notre exercice.
Oh! Quelle puanteur ! D'où ça vient ? C'est une usine d'épuration d'eau juste en sortant de la marina et ils ont leurs bassins à l'air
libre étant donné que leur hiver n'est pas vigoureux ils peuvent le faire, mais Dieu que ça sent mauvais. On remarque encore plus qu'hier
combien c'est sale partout que c'est triste de voir combien ça enlaidi une place et combien chez nous c'est beau qu'on fait attention et
que bout du compte la propreté ça rend heureux.
Mon doux doux, on a fait ça dans un temps record aller/retour je ne l'ai même pas senti. Je dois certainement prendre la forme, je viens
d'apprendre que c'est un des buts de mon chum, ce voyage de nous mettre en forme et en santé donc je suis probablement sur le bon chemin.
Il se passe encore quelque chose à côté du grand quai, il y a un attroupement et on tire du canon. Encore la fête de la bataille et cette
fois-ci, c'est une course de bateaux pirates et ceux-ci sont beaux à voir.
On lève l'ancre vers 10h30 AM après avoir vidé les cannettes de mousse autour du réfrigérateur et de vérifier le mécanisme que tout va
bien pour ce compresseur et là tout semble normal. Le soleil tient mais c'est froid nous avons un vent arrière et de belles grosses
vagues et cette fois-ci elles nous font faire du "surf" et nous allons jusqu'à 7.6 nœuds et notre bateau fait du 6 environ donc on "fly"
en bon terme. Nous approchons WESTPORT juste avant d'arriver vers les écluses. C'est une petite marina qui trouve dans le fond d'une
baie avec l'eau claire comme on en voit rarement et construite dans un endroit enchanteur. C'est un petit village avec de très belles
vieilles maisons avec chacune leur pancarte accrochée à l'avant de la maison annonçant ce qu'il représente comme : avocat, agent
immobilier, gîte etc… Il y a aussi des maisons et un église d'époques aussi bien conservées, un beau jardin, en pleine ville avec un
cadran solaire (représenté par un voilier) et plein de belles fleurs et de beaux grands arbres, des bancs pour s'asseoir tout le tour,
c'est vraiment très beau.
La marina est tellement dégourdie qu'ils ont plein de commodités et dont Internet et qui fonctionne à grande vitesse en plus. Elle semble
avoir aussi une autre fonction comme un camp de vacances mais pour apprendre à faire de la voile, il y a plein de petits voiliers
d'apprentissage, des dinghys, deux laveuses et sécheuses, une grande salle de toilettes avec plusieurs douches d'un côté filles et un côté
garçons. La marina elle-même est sous la forme d'une boutique et d'un restaurant avec grande terrasse et plein de photos sur les murs
avec tous les party qu'ils semblent tenir ainsi qu'une section de réparation pour bateaux.. La boutique est pleine de choses faites à la
main, bibelots, peintures, tissage et poteries ainsi que plein de jouets pour jeunes d'environ 8 à 12 ans. Il y a vraiment de belles
choses et originales aussi.
J'ai pu faire mon lavage en l'espace d'une heure seulement pensez-y deux laveuses et sécheuses que dire d'autre. On a un beau couché de
soleil sur la baie et c'est d'une tranquillité à faire rêver pas de bruits de ville que les grillons qui chantent et les grenouilles qui
croassent.
Quelle belle nuit de sommeil qu'on va se payer ce soir après les deux dernières nuits avec les vagues et le vent, on va récupérer.
Bonne nuit.
Lundi 11 septembre 2006
JB :
Quel beau soleil qui nous lève ce matin, étant face vers l'est et qui nous annonce une chaude journée. Il n'y a plus de vent et je me
décide d'aller prendre une marche en apportant l'appareil photo de Fern afin de prendre le plus de photos possible des choses que j'ai
vu et que je veux vous faire partager.
Nous n'avons plus de lait pour le café et je me rends au village pour en acheter. Le monsieur de la marina m'indique le chemin à prendre
et me dit que ça va me faire du bien comme exercice cette marche et que je vais aussi voir un autre parc et que celui-ci est pour la
randonnée pédestre et que c'est très beau.
Il a raison, la féerie continue avec ses petits ponts qui enjambent les petites rivières qui se jettent dans la baie, la flore est belle,
aussi il y a des arbres que l'on a pas chez nous et beaucoup de feuillus. J'arrive au village et cette fois-ci c'est à côté à peine 10
minutes de marche. Je trouve l'épicerie mais quelle épicerie ! un vrai magasin général, le plafond très bas, très peu d'éclairage plein
de stock sur les tablettes et qui ne vont nécessairement ensemble, la propriétaire très typique, la fin de la quarantaine, blonde teint,
veste de laine qui donne son âge, jupe trop grande et petits bas dans les pieds à la mi-jambe et qui semble pas contente de son sort à
l'écouter parler. Chaque coin du magasin sert à une chose en particulier, il y a le coin de quincaillerie, coin café exporté avec une
table et des chaises complètement dépareillées et un comptoir qui essai de donner l'image d'un "Couche-Tard" , l'autre coin pour la
boisson sous toutes ses formes et le dernier coin pour la caisse et là aussi c'est plein de choses dont une table avec la pâtisserie du
village et derrière le comptoir un îlot pour les cigarettes, un vrai "capharnaüm". Je croyais que c'était que dans les films qu'on voyait
des choses comme cela mais là aussi ils doivent prendre leurs idées quelques part.
Je trouve ce que je cherche et même plus car il y a aussi du Canada Dry ici aux States et c'est mon breuvage préférée.
Nous levons l'ancre pour notre prochaine destination qui se trouve être le début des écluses, car là aussi on a des écluses à passer et
ce jusqu'à la rivière Hudson et ensuite New York. Avec tout ce qui nous est arrivé depuis notre départ, Fern nous avait planifié de se
trouver à New York pour assister au cinquième anniversaire du 11 septembre à l'emplacement Ground Zero mais cela n'aura pas fonctionné et
on s'enligne pour les écluses et on commence par la douzième soit Whitehall Lock 12.
Sept heures de bateau et 41.9 milles marin de parcourus pour arriver à cette destination. Nous avons très chaud car le soleil a plombé
toute la journée et aucun vent pour nous rafraîchir. L'endroit est très pittoresque avec un très vieux bâtiment, style maison que l'on
voit dans les films où ils vont chercher de l'or, et qui annonce le prix de coucher à l'hôtel. On avait comme renseignement qu'à cet
endroit il y a un restaurant de fine cuisine mais malheureusement lors de notre arrivée il y avait quelque chose en ville et le
propriétaire avait décidé d'y assister donc on n'a pas pu vérifier si c'était de la fine cuisine ou pas.
Les gens qui s'occupent de nous pour la location du quai sont très gentils et le monsieur a toute une jasette et semble vouloir se casser
en quatre pour nous faire plaisir offrant même de nous conduire en ville avec son véhicule si j'ai besoin d'aller à l'épicerie.
Nous allons voir l'écluse de plus près afin de comprendre comment y passer, si c'est de la même façon qu'on s'est pris dans les écluses de
Chambly. Il y a justement un bateau qui passe et ce que l'on peut constater c'est qu'il n'y a pas tout à fait la même chose à faire et
d'après les sources de Fern il y aurait une façon de faire avec nos amarres et en se servant des tuyaux verticaux de 4 pouces dans
l'écluse qui fait qu'on aurait plus de contrôle sur le bateau mais c'est vraiment pas évident à faire.
Mais pour l'instant, on va souper car j'ai une faim de loup et on verra, dans le temps comme dans le temps comment on va s'y prendra
demain.
Bonne nuit.
Mardi 12 septembre 2006
JB :
De la brume sur l'eau ce matin et un taux d'humidité assez haut qui fait frissonner. On sent un petit soleil qui essai de se montrer le
nez et la vue du paysage avec ces éléments donne une image assez en dehors du monde.
Notre voisin de bateau en est un d'époque, c'est celui du Musée du Lac Champlain, un remorqueur qui est très bien conserver et qui semble
avoir comme travail de se promener sur le Lac afin de publiciser le Musée, il est très beau.
Mon monsieur hyper serviable vient aux nouvelles pour savoir si tout va bien et si on est prêt pour le départ. Le propriétaire de la
marina est là aussi, nous donnant des conseils pour nous aider à passer les écluses. Je me suis achetée une paire de gant de jardin afin
de ne pas me salir les mains, car les amarres dans les écluses sont pleines de limon et probablement d'autres choses, je ne veux pas
savoir quoi.
Nous levons l'ancre vers 10h30 AM et nous nous lançons pour les prochaines cinq à six écluses car celles-ci ne se font pas dans un délai
de cinq heures comme à Chambly. Elles sont beaucoup plus distantes les unes des autres et c'est beaucoup trop pour un bateau qui ne fait
que 6 nœuds.
Une dame rencontrée à Westport m'avait raconté son expérience de l'écluse #6, leur gros "cruiser" avait complètement tourné sur lui-même
lorsque l'eau s'était mise à monter tant il y avait du courant et que l'eau venant du centre de l'écluse, ils étaient juste au dessus et
n'ont pu retenir leur bateau. Elle n'avait vraiment pas aimé son expérience et espérait ne pas à avoir à passer par là dans son futur.
Rien pour me rassurer, donc ce n'est qu'avec une certaine appréhension que nous entrons dans cette première écluse. Nous venons d'apprendre
qu'il n'y aura aucun frais monétaire à payer pour les traverser. Un plus dans notre budget. Nous voilà sur le côté gauche de l'écluse avec
chacun une amarre dans les mains qui entourent un gros tuyau et c'est parti. L'eau monte à une grande vitesse, nous devons surveiller que
notre bateau , ainsi que le mât ne frappe.
Ca c'est bien passé en fin du compte, notre expérience du Québec nous a servi pleinement on est prêt à faire toutes les autres. Question
cependant, nous sommes supposés descendre vers New York et on monte encore dans l'écluse ? Quand va-t-on commencer à descendre car sur
la carte, ils sont beaucoup plus bas que nous ?
Le paysage entre les écluses est assez sobre pas beaucoup d'habitations, pas beaucoup de choses à voir, que de la verdure et le chemin
droit devant nous, il faut rester dans le centre du canal. Le soleil a décidé de sortir et il nous réchauffes . Chose curieuse, le
chemin que nous devons suivre sur le GPS est complètement à côté de notre point de repère donc on ne peut s'y fier complètement ça doit
être une question de satellite probablement.
Donc la journée se passe comme ça, chemin au centre du canal, écluse à traverser et dès la deuxième, que nous avons traversé, on a commencé
à descendre cette fois-ci il fallait voir l'eau descendre et à mon avis beaucoup plus vite que lorsqu'elle monte.
A la fin de la journée on se retrouve côté nord de l'écluse #5, on peut s'y amarrer et avoir de l'eau et l'électricité pour passer la nuit.
J'ai remarqué qu'à chaque écluse il y avait comme un concours entre les éclusiers, c'est à qui aura la plus belle écluse. Les fleurs, la
pelouse qui semble rasée au couteau, les arbres taillés, la propreté hors paire et ayant presque chacun un thème c'est très joli.
Juste derrière nous vient s'installer un bateau à aube, imitation du Saratoga Boat du film du même nom. Celui-ci fait des croisières comme
la Marjolaine. C'est un endroit très tranquille il y a un sentier qui suit le bassin d'un côté et la rivière que l'autre côté et après le
souper on va prendre notre exercice en allant prendre une marche dans ce petit sentier qui supposément selon l'éclusier devait nous mener
en ville, sauf que ce sentier passe derrière plusieurs résidences et pas des petites et même qu'à un moment il y a une pancarte qui nous
avise de faire attention que le propriétaire a le droit de tirer sur nous. Fern m'explique qu'aux States ils ont droit de tirer et de
poser des questions ensuite, on retourne sur nos pas et au plus vite on ne va pas vérifier cet avertissement.
La soirée est douce, il y a plein d'étoiles et presque une pleine lune, les bruits de la nature on va dormir comme des anges (car nous le
sommes).
Bonne nuit.
Mercredi 13 septembre 2006
JB :
Nuageux et pas de bonne augure aujourd'hui pour la température. On continue notre chemin d'éclusage et pas trop certain de notre
destination on va y aller comme ça se présente.
Sous une pluie fine et sans vent on décide d'arrêter à Mechanicville car il est écrit dans nos livres de référence que la ville offre un
quai de service avec eau et électricité ainsi que le système de vidange septique gratuitement et ceci pour une période de trois jours.
Le quai m'impressionne par sa hauteur et je me demande comment je vais m'y prendre pour sauter dessus pour attacher les amarres aux taquets
d'amarrage quand un monsieur d'un voilier déjà sur place vient à notre rencontre. Que je suis contente de le voir et lui disant en
anglais mon appréciation je vois du coin de l'œil le nom du voilier "Héron V" avec un drapeau du Canada, donc il parle français. Eh oui !
On rencontre François et Madeleine de Sorel qui eux aussi on le même projet que nous d'aller aux Bahamas. Il y a aussi trois autres
bateaux au quai, on s'installe et on décide d'aller faire un tour en ville. Nous découvrons que nous sommes dans la cour arrière du poste
de police de la ville donc plus sécuritaire que ça one ne peut en demander plus.
Tout est prêt de nous, épicerie, buanderie etc.. Nous n'avons pas Internet sur le bateau mais la bibliothèque de la ville est à 10
minutes de marche et ils ont quinze ordinateurs donc je peux faire mon suivi avec notre courrier, répondre et envoyer les nouveaux textes,
photos à notre webmestre.
Nous y passons deux journées complètes car ils ont annoncé de grosses pluies et voilà que mon chum dit comme moi maintenant, qu'il n'est
pas un canard donc on reste au sec.
On fait le bilan sur notre projet à voir les prochaines étapes donc celle de mâter le bateau et ça j'ai vraiment hâte que cela arrive.
Donc probablement, notre prochain arrêt si tout va bien, ce sera à Catskill on the Hudson .
Etre temps on regarde des films et on écoute la pluie tombée, on dort.
Bonne nuit.
Vendredi 15 septembre 2006
JB :
8h45 AM départ pour notre prochaine destination Catskill pour mâter notre bateau. Il nous reste Troy, dernière écluse à passer et ce sera
la 22ième que nous aurons traversées depuis Sorel. Le temps n'est pas froid et pour la météo dans le coin quand ils disent qu'il va tomber
des trombes d'eau et bien ils ont raison, boy! qu'il a plut et tellement d'eau que le mur d'accès du quai de service est presque à notre
niveau et la petite rivière qui coule pas très loin de nous a augmenté à tel point qu'elle a même quelques rapides.
La dernière écluse est fédérale et le service n'est pas comparable à celui des autres écluses, pas de cordes pour s'attacher on a eu un peu
de problèmes pour rester stable on aurait bien aimé finir en beauté avec toute l'expérience qu'on a prise en traversant les autres écluses,
mais on le saura pour la prochaine fois.
Nous avons vraiment une longue route à faire, environ quarante milles marin, mais avec la marée, aussitôt que celle-ci se met à descendre
et bien notre vitesse monte en flèche. Huit heures de navigation sur la rivière et belle surprise sur une plage on aperçoit 12 dindons
sauvages comme ceux que nous avions en 3D au club de tir à l'arc lors de nos parcours de chasse. Formidable de voir la ressemblance entre
les faux et les vrais.
Catskill est situé à l'intérieur des terres et il y a un trafic fou de bateaux qui entrent et sortent. De plus, une nouveauté pour moi, la
manière de s'amarrer, tous les bateaux sont pratiquement le long de la rivière un derrière l'autre, surtout les bateaux moteurs et ça
jusqu'au fond de la baie. Dans nos livres de référence, ils nous avisent de réserver à l'avance par téléphone une place pour mâter mais
notre téléphone ne fonctionne pas aux States et dès que nous nous sommes approchés de l'endroit une dame venant à notre rencontre nous
confirme qu'ils ne font aucun matage ou démâtage que ce sont les deux autres marinas voisines qui donnent ce service et elle sait aussi
que la marina Hope'O Nose n'avait plus de place avant trois jours. Fern trouve cela trop long et moi aussi d'ailleurs et de plus, l'endroit
est tellement étroit qu'on se sent pris comme dans un étau pour bouger, non on retourne à la marina à l'entrée qui se nomme Riverview et on
espère d'avoir une place.
Et bien on doit faire une bonne vie, on est vendredi, cinq heures de l'après-midi, début de la fin de semaine, quand on rencontre le
propriétaire Mike et après avoir fait notre demande, celui-ci nous répond que le lendemain matin on serait les deuxième et que si on avait
des choses à préparer de s'y mettre tout de suite pour être prêt à temps, de plus il y a de la place pour nous pour s'amarrer et ce tout
prêt de l'endroit de tous les services offerts. Donc si tout va bien deux nuitées et on est parti avec un vrai voilier.
Excellent service que nous avons eu avec Monsieur Mike le propriétaire, très gentil , il veut nous faire plaisir autant qu'il peut le faire,
un très bon prix pour tous les services rendus et pour couronner le tout un super soleil et de la chaleur comme on trouve chez nous en
plein été.
Nous rencontrons un couple d'Ontario qui eux aussi vont aux Bahamas et que c'est la deuxième fois qu'ils font ce voyage et nous décrivent,
eux aussi, à peu près les mêmes choses que tous les autres nous disent de cet endroit. Ils nous conseillent aussi quelques endroits sur
notre trajet pour arrêter soit pour l'occasion, comme l'Action de Grâce ou autre comme certaines expositions de bateau qui se donnent pour
cette période de l'année on verra.
Tout s'est superbement bien passé, pas de bris, pas de mésaventures, le mat bien droit et tout ça en deux heures et demie de travail. Il
reste encore des détails à finaliser mais le principal est debout et bien droit.
Enfin un vrai voilier, mon bateau comme je le connais, presque fini le moteur quand le vent va vouloir adonner et on commence la deuxième
étape importante de notre aventure.
Ce qu'on va bien dormir ce soir.
Bonne nuit.
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